Sunsail 444

Une coque c’est bien, mais deux, est-ce mieux ?

En 2017, la britannique Helena Lucas MBE, icône de la voile paralympique et ambassadrice Sunsail, annonçait sa retraite de la voile de compétition. Pour fêter cette transition, Helena embarquait alors pour la toute première fois à bord d’un catamaran pour des vacances bien méritées. Elle nous raconte comment ça s’est passé !

Catamaran vs. Monocoque

Nous avons eu la chance de naviguer sur un catamaran Sunsail 444 pendant deux semaines aux îles Vierges britanniques. Ni mon mari ni moi n’avions navigué sur un catamaran auparavant, pas même en annexe, c’était donc une expérience totalement nouvelle pour nous deux ! Nous avons toujours navigué sur des monocoques et possédons notre propre bateau de 33 pieds, nous étions donc vraiment très curieux et impatients de voir ce qui nous attendait !

Espace

Le catamaran, et notamment le Sunsail 444, offre un espace incroyable, surtout pour deux personnes ! Nous avions une coque chacun, avec deux cabines doubles et deux toilettes, et il y a suffisamment de couchage pour accueillir 4 couples. Le salon principal vous offre une vue à 360 degrés et de superbes équipements de cuisine, un grand réfrigérateur, un grand coin salon, la climatisation assurée par un générateur et des appareils modernes comme un four micro-ondes, une machine à smoothie, une machine à café, etc., sans avoir besoin d’une alimentation à quai. À bord, vous pouvez profiter de nombreux espaces de détente, que vous ayez envie de prendre un bain de soleil ou d’échapper à la chaleur et de vous relaxer à l’ombre, caressé par la fraîche brise marine. Nous avons passé d’excellentes soirées « barbecue » et partagé de superbes repas à bord dans de magnifiques mouillages. Nous avons adoré les bossoirs d’annexe. Il suffit juste d’appuyer sur un bouton pour remonter l’annexe et la ranger à l’arrière du bateau. Pour nous, la vie à bord a été une expérience réellement fantastique !

Navigation

Cette expérience de navigation était très différente de ce à quoi nous sommes habitués et il nous a fallu un peu de temps pour nous adapter au mouvement du bateau et aussi comprendre comment en tirer le meilleur parti. Nous avons eu une superbe navigation de Virgin Gorda à Anegada, à 18 nœuds au petit largue. Nous avons parfois atteint une vitesse de 9 nœuds, même avec un ris dans la grand-voile, et avons rapidement rattrapé et dépassé les monocoques. Le guide dédié à la prise de ris posé à côté de la barre est très précis et nous a été vraiment utile pour savoir comment ajuster la surface de voile du bateau en fonction des conditions de vent. C’est quelque chose qui est assez évident pour un monocoque, mais pas pour un catamaran qui ne gîte pas.

Nous nous sommes toutefois sentis limités par ce que nous pouvions faire en termes de navigation, car les performances du catamaran au près et au portant sont inférieures à celles d’un monocoque. Elles sont cependant particulièrement intéressantes par vent de travers, et vous n’avez jamais à vous soucier que votre boisson se renverse et que tout soit bien rangé avant de mettre les voiles. Au moteur et compte tenu de sa taille, le catamaran est très facile à manier, notamment pour les manœuvres de port, grâce à ses deux moteurs. Vous pouvez également le faire tourner dans sa propre longueur en inversant les gaz.

Pour résumer

En résumé, si vous voulez vivre une expérience unique à bord avec tout le confort moderne, déplacer votre propre hôtel de luxe flottant d’un mouillage à l’autre, et que les sensations de navigation à la voile ne sont pas votre priorité absolue, le catamaran est fait pour vous. Je dirais par ailleurs que le catamaran est idéal pour les familles avec de jeunes enfants, car l’espace et la stabilité du cata permettent de se déplacer facilement et en toute sécurité.

Cependant, si vous êtes passionné par la voile et si vous souhaitez profiter au maximum des conditions de navigation incroyables que vous offrent les Îles Vierges britanniques, le monocoque est probablement le bateau qu’il vous faut. Pendant les mois d’hiver, de décembre à avril, vous pouvez vous attendre à des alizés de Nord-Est de 5 à 20 nœuds, avec des rafales pouvant aller jusqu’à 30 nœuds. Correctement arrisée, cela vous garantit de fantastiques journées de navigation sur la magnifique mer des Caraïbes.

Contributeurice

Ian Pedersen

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